Dans l’article la « carte du monde 1ère partie» je définis la carte du monde comme la synthèse de notre perception, de notre vécu et nos valeurs.
Ici nous allons essayer de tirer des enseignements sur nos cartes du monde.
1er constat : Ma carte du monde n’est pas le monde. Je ne détiens pas toute la vérité !
2ème constat : Ma carte du monde exprime une « intention positive ». Je suis prêt à la défendre de bonne foi et avec conviction car elle est porteuse de mon vécu et de mes valeurs. Soyez ouvert et curieux sur les motivations de vos interlocuteurs.
3ème constat : Il y a autant de cartes du monde qu’il y a d’individus.
4ème constat : Il n’y a pas de bonne ou mauvaise carte du monde. Par contre certaines cartes du monde sont plus efficaces ou plus appropriées en fonction du contexte ou de l’objectif.
Pour parler en public vous serez plus performant si vous êtes convaincu que votre auditoire est en attente d’information sur le sujet ; au lieu de penser qu’il va vous juger sur votre savoir.
5ème constat : Les cartes du monde peuvent être limitantes (interprétation négative) ou ouvertes (interprétation positive).
Par exemple une carte du monde limitante c’est penser que « Manager » c’est faire la police.
A l’inverse une carte du monde ouverte c’est penser que « Manager » c’est aider les collaborateurs à se dépasser.
6ème constat : Les conflits naissent le plus souvent d’une confrontation de cartes du monde différentes. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu’en exprimant votre point de vue, vous piétinez sur la carte de l’autre et bien souvent sans vous en rendre compte.
Conclusion pour bien communiquer, il convient d’explorer la carte du monde l’autre avant d’exprimer la votre. Vous aurez ainsi toute latitude pour nuancer vos propos en fonction de la circonstance.